Nicolas Sarkozy s’est exprimé samedi matin, au lendemain des attentats qui ont fait 128 morts à Paris selon un bilan provisoire. Exprimant d’abord sa « solidarité » avec « toutes les victimes et leur proches » et avec « les forces de sécurité », dont il a salué « le courage et la détermination », il a exprimé ensuite un message de fermeté.
« Les terroristes ont déclaré la guerre à la France. Notre pays ne doit pas céder, reculer » a affirmé le président du parti Les Républicains. « La guerre que nous devons livrer doit être totale » a-t-il affirmé dans un discours qui, dans la forme, avait des allures de message présidentiel.
« Rien ne peut-être comme avant »
S’il affirme que « notre nation doit être soudée », Nicolas Sarkozy n’en a pas moins déjà abordé le terrain politique. Il faut selon lui « tirer toutes les conséquences » de « l’extrême gravité de la situation », « rien ne peut-être comme avant ». « Notre politique extérieure doit intégrer le fait que nous sommes en guerre. Notre politique de sécurité intérieure également. Nous avons besoin d’inflexions majeures pour que la sécurité des Français soit pleinement assurée » a affirmé Nicolas Sarkozy.
« Au-delà du nécessaire état d’urgence et le contrôle aux frontières, nous soutiendrons toutes les décisions qui iront dans le sens d’un renforcement drastique des mesures de sécurité qui permettront de protéger la vie de nos compatriotes » a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy s’est entretenu ce matin avec François Hollande et le verra demain, comme d’autres chefs de partis politiques.